Secteur Agrobusiness

Projet: Nana Bio

Localité : Bénin

Presentation

Woura TIDJANI SERPOS est née et a grandi à Cotonou au Bénin, au sein d’une grande fratrie où la discipline et l’excellence étaient de rigueur. En effet, depuis sa plus tendre enfance, elle est bercée par cette ritournelle de sont papa « Fais bien tout ce que tu fais ».

Passionnée des questions de la protection de la nature et de l’agriculture durable, elle a poursuivi ses études à 2ie de Ouagadougou pour devenir Ingénieur en Sciences de l’Eau et de l’Environnement, après avoir obtenu sa licence en Gestion de l’environnement de l’UCAO de Cotonou.

Après l’obtention de son Master, elle décroche un contrat dans un cabinet d’étude en Suisse. Cependant, les conditions ne sont pas réunies pour lui permettre de nourrir sa passion pour l’agriculture durable et les métiers de la transformation. Alors, elle prend conscience de sa véritable vocation et décide de retourner dans son pays pour se lancer dans l’entrepreneuriat.

Aujourd’hui, Woura est la promotrice de la marque Nana Bio. Créée en 2016, son entreprise est une unité de production et de transformation durable des produits locaux en produits agroalimentaires et cosmétiques.

Par ailleurs, à travers Nana Bio, elle nourrit l’ambition de :

• Réduire ou éviter le gaspillage des fruits et légumes en période d’abondance au Bénin,
• Développer l’entrepreneuriat et le leadership féminin par la formation des femmes et jeunes filles désœuvrées aux métiers de la transformation agroalimentaire,
• Contribuer à la réduction du taux de chômage des jeunes,
• Valoriser la pharmacopée africaine,
• Promouvoir le label made in Africa.

Force est toutefois de constater que la réalité du terrain n’est pas toujours facile. En effet, elle rencontre certains défis que sont l’accès aux marchés locaux et internationaux, la préférence des consommateurs pour les produits importés, mais également le manque de collaboration entre les acteurs du secteur.

Déterminée, elle poursuit son bonhomme de chemin d’enpreneur et s’active également dans l’association des alumnis de la Songhai Leadership Academy, composée de jeunes de toute l’Afrique, passionnés par l’Agriculture le Développement Durable, Le leadership et l’Auto-Emploi des jeunes.

A l’endroit de la jeunesse africaine, elle dira : « Vas-y commence, il ne faut pas attendre de gros financements ou une aide tombée du ciel! il faut se donner des objectifs et se lancer. Ce sera alors plus facile d’attirer des partenaires », avant d’invoquer cette citation de Albert Einstein “La vie c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »

Temoignage

« Aujourd’hui je connais mieux mes faiblesses et j’ai acquis des outils pour les surmonter. J’ai également rencontré des representants de 16 pays d’Afrique qui sont d’éventuels partenaires. J’ai même déjà noué des contacts pour des partenariats avec certains des participants. Avant YALI mon projet devait bénéficier uniquement aux Béninois. Ajourd’hui je sais que l’Afrique n’a pas de frontières et que mon projet pourra bénéficier à tout ceux qui en ont besoin. »